bio

M017_scan028

Quand je suis sorti de la salle de cinéma après avoir vu le film 24 Heures Avant La Nuit de Spike Lee, j’ai senti que quelque chose s'était passé au cours de cette séance. J’avais quatorze ans, et pour la première fois, un film a modifié ma perception du monde. De là est née une cinéphilie sans limite qui ne m’a jamais quitté depuis, et qui a guidé mon avenir vers la création d’images.

Après l’obtention d’un bac L en 2007, je décide d’intégrer l'Université Paris I pour une Licence de cinéma, qui me fait découvrir l’histoire du cinéma à travers les différents courants qui ont construit cet art. On y réalise aussi nos premiers court-métrages avec un groupe d’amis, ce qui m’amène à découvrir une étape fascinante dans le processus de fabrication : le montage.

Décidé à devenir monteur, je passe un BTS Audiovisuel option montage à l’EMC Malakoff que j’obtiens en 2013. Les deux années de formation me font approfondir la partie technique du métier et m’aident à m’insérer dans le monde professionnel grâce à l'alternance. Je me retrouve alors projeté dans l’univers de la télévision où je fais mes débuts en tant qu’assistant monteur chez 909 Productions.

Plusieurs années en tant qu’assistant monteur auprès des productions pour lesquelles je travaille, notamment Flab Prod, me permettent de devenir monteur sur des émissions telles que Le Tube, Bonsoir, Tchi Tcha, Le Cercle ou encore plus récemment En Aparté ou Faut Voir.

C’est un voyage au Québec en 2016 qui me décide à acheter un appareil photo argentique pour documenter mon voyage, sans savoir que cette décision me ferait découvrir le monde passionnant de la prise de vues et deviendrait alors un nouveau point de non-retour. Appuyer sur le déclencheur devient une source de dopamine et documenter ma vie me permet de développer mon œil autant à la prise de vue qu’en retouches.

De l’image fixe à l’image animée il n’y a qu’un pas. C’est ainsi qu’en toute logique, je crée en 2021 une pochette d’album et un clip vidéo pour mon ami de toujours, Louis Billette, afin d’illustrer son album de jazz Le Temps d’Une Vie. Ce projet est une nouvelle fois un moment déterminant dans ma carrière car il marque alors mes débuts en tant que réalisateur, aboutissement de longues années d’apprentissage visuel.

Aujourd’hui, je donne chaque jour une place plus importante à ma carrière en tant que photographe et réalisateur indépendant, car c’est là que je peux m’exprimer avec le langage cinématographique que je connais. Chaque nouveau projet devient alors l'occasion de tenter d'impacter la vie d'au moins un spectateur, tel l'adolescent de quatorze ans que j'ai été.

hugo-violi-photographe-videaste
Retour en haut